Terminologie et notions de base

L'écliptique
L'écliptique est le grand cercle de la sphère céleste que décrit la Terre dans son mouvement réel de révolution annuelle autour du Soleil. Vu de la Terre, il s'agit du grand cercle que décrit le Soleil dans son mouvement propre apparent. Le terme écliptique provient du mot éclipse.
Le grand cercle de l'écliptique est divisé en 360°. La position d'un astre sur l'écliptique peut être identifié par l'un de ces degrés. Cette mesure est nommée la longitude de l'astre.

Le zodiaque, tropical ou sidéral
Le zodiaque est une zone de la sphère céleste qui s'étend sur 8,5° de part et d'autre de l'écliptique et dans laquelle se meuvent les sept planètes dans leurs mouvements apparents vus de la Terre. En astrologie, ce cercle est divisé en 12 portions d'une étendue de 30°. Chacune constitue un signe du Zodiaque . Les signes se succèdent au nombre de 12 dans l'ordre suivant: Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau, Poissons. Astrologiquement chaque planète est toujours positionnée dans l'un de ces 12 signes et plus précisément repérée par son degré de longitude, compris entre 0° et 30°.
La première utilisation connue du zodiaque de 12 signes d'égale étendue apparaît dans une liste babylonienne d'éclipses solaires, préservée sur des tablettes cunéiformes datant des années 475 à 457 avant Jésus-Christ.
Pour des raisons historiques et philosophiques, le zodiaque a été en occident fixé aux lieux des équinoxes et des solstices. Le zodiaque ainsi défini est appelé zodiaque tropical . Dans le zodiaque tropical les signes portent aujourd'hui les noms des constellations (groupements d'étoiles fixes conventionnellement déterminés; du lat. stella, étoile) qui s'y trouvaient il y a 2000 ans. Dans l'astrologie indienne le zodiaque utilisé est appelé zodiaque sidéral : il est fixé aux constellations et se meut avec elles. Il faut environ 25790 ans pour rétablir la même coïncidence entre les constellations et les signes, soit entre le zodiaque sidéral et le zodiaque tropical. L'occident finit par perdre l'usage du zodiaque sidéral aux alentours du 5ème siècle après Jésus-Christ.
On nomme ayanamsa l'écart séparant le zodiaque tropical du zodiaque sidéral. Plusieurs valeurs circulent selon les auteurs et les recherches menées pour définir historiquement cet ayanamsa. Le Système Choudhry utilise la valeur de l'ayanamsa que le gouvernement de l'Inde a officialisé et adopté: cette valeur porte le nom d'ayanamsa Lahiri.

Planètes et nœuds lunaires
Le Système Choudhry n'accorde d'importance qu'aux sept planètes dont les mouvements célestes sont visibles sans autre instrument que l'œil humain nu. Le Soleil et la Lune, ou luminaires, sont aussi appelés planètes en astrologie. Les sept planètes sont, dans l'ordre de leur relation avec les jours de la semaine, le Soleil, la Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus et Saturne.
Les nœuds lunaires sont les deux points opposés de l'écliptique par lesquels passe l'orbite de la Lune. Ils sont nommés Rahu (ou nœud ascendant ou Tête du Dragon) et Ketu (ou nœud descendant ou Queue du Dragon). Lorsque la Lune se trouve dans le plan de l'écliptique, donc en l'un de ces deux points (ce qui survient environ 25 fois par an) et que le Soleil est dans le même temps situé dans le prolongement de la ligne des nœuds, une éclipse survient. Les deux nœuds lunaires sont invisibles à l'œil nu. Pour le système Choudhry, ils ont autant d'importance que les planètes.
L'astrologie attribue à chaque planète des caractéristiques qui leur sont propres. Ces caractéristiques sont nommées attributs des planètes, et puisqu'elles ne changent pas d'un natif à l'autre elles sont souvent appelées attributs généraux des planètes. Les attributs planétaires ont un caractère essentiel.

Positions natales et transits
Le thème natal, ou radix, est l'ensemble des positions dans les 12 signes du zodiaque des sept planètes visibles à l'œil nu, des nœuds lunaires vrais et du degré ascendant. Ces positions natales sont fixées pour un lieu et pour un moment donnés. Elles ne varient pas.
Par natal et naissance, il est fait référence au lieu et au moment où naît aussi bien un être humain, un événement, qu'une interrogation.
Les positions des sept planètes visibles à l'œil nu, déterminées pour un moment postérieur à celui de la fixation du thème natal, sont appelées positions de transit ou transits des planètes. Les transits sont des positions en perpétuel mouvement.
Les positions natales et les positions de transit des planètes sont en constante interaction.

Périodes et sous-périodes planétaires
A partir de la position précise en longitude de la Lune natale est calculée une succession de périodes d'inégales longueurs couvrant l'ensemble de l'existence du natif. Selon un ordre immuable d'attribution, il est donné à chaque planète la présidence d'une période. Chaque période est à son tour proportionnellement découpée en autant de sous-périodes dont le gouvernement est pareillement attribué aux planètes selon le même ordre. La planète qui préside à une période ou la planète qui gouverne une sous-période est nommée maître de la période ou maître de la sous-période .
C'est au cours de la sous-période qu'elle gouverne qu'une planète témoigne ses attributs et significations eu égard à sa puissance natale.

Ascendant, signe ascendant, degré ascendant, maisons et cuspides
Pour chaque thème natal dressé, il est calculé un degré ascendant. Ce degré ascendant est le degré de l'écliptique en train de se lever à l'heure de la naissance et pour l'horizon est du lieu de la naissance. Le signe dans lequel se trouve ce degré est appelé signe ascendant.
Le signe ascendant définit une succession de douze maisons, de 30° chacune, se superposant exactement aux 12 signes du zodiaque et comptées dans le même sens que ces derniers. Le signe ascendant est donc le lieu de la première maison, le signe suivant est le lieu de la deuxième maison, et ainsi de suite. Le degré ascendant reporté en chacune des 12 maisons définit 12 degrés particuliers appelés cuspides (du lat. cuspis, -idis, pointe). Dans le Système Choudhry, les cuspides sont souvent désignés par le sigle anglais MEP , signifiant littéralement 'lieu qui produit l'effet maximal'.
En astrologie, chaque maison possède ses significations propres qui représentent des conditions terrestres de l'existence humaine. Les significations des maisons ont un caractère accidentel.

Conjonction planétaire
Lorsque deux ou parfois plus de deux planètes sont très proches dans le zodiaque, elles sont dites en conjonction. Cette conjonction peut être exacte, étroite ou étendue.
La conjonction est dite exacte lorsque les deux planètes sont distantes l'une de l'autre de moins de 1° de longitude.
La conjonction est dite étroite lorsque les deux planètes sont à moins de 5° de longitude l'une de l'autre.
La conjonction est dite large lorsque les deux planètes sont à un peu plus de 5° de longitude l'une de l'autre.
Une conjonction peut très bien survenir alors que les planètes concernées occupent des signes différents.
Une conjonction peut également survenir entre une planète et une cuspide.
L'étroite zone sur laquelle s'étend pleinement la présence d'une planète est appelée orbe de la planète.

Aspects planétaires
Les aspects (du lat. aspectus, regard) peuvent être émis et/ou reçus .
Toute planète regarde le degré du zodiaque qui lui est opposé et émet ainsi un aspect vers ce degré. Certaines planètes émettent de plus des aspects qui leur sont propres. Ainsi Mars regarde également toujours les quatrième et huitième signes comptés de celui où il se trouve, Saturne regarde de plus les troisième et dixième signes comptés de celui où il se trouve et Jupiter, Rahu, et Ketu, regardent aussi quant à eux les cinquième et neuvième signes comptés d'où ils se trouvent. Les aspects propres à ces planètes tombent en chaque signe regardé dans le même degré que celui qu'elles occupent dans le signe où elles se trouvent.
Si une planète ou une cuspide se trouve dans le lieu où aboutit un aspect émis, il est dit qu'elle reçoit cet aspect.
Les cuspides n'émettent aucun aspect. Elles ne constituent que des lieux récepteurs.
Les aspects, toute comme les conjonctions, sont dits exacts, étroits ou larges, selon la distance qui sépare le degré exactement aspecté de la planète la plus proche de ce degré.
Les planètes impliquées dans des conjonctions ou des aspects larges ne montrent leurs effets que tardivement dans l'existence.
Les aspects natals que reçoit une planète sont autant d'empreintes qui marquent durablement le processus de fructification des attributs et significations de cette planète.

Les principaux états célestes des planètes
Par état céleste des planètes, il faut comprendre toute détermination s'imposant aux planètes en raison de leurs positions en degrés dans les signes du zodiaque. Les conjonctions et aspects entre planètes relèvent d'une telle détermination. Les états célestes sont de plusieurs sortes et conditionnent en grande partie l'intensité et la portée de ce que signifie en essence chaque planète.
L'enfance
Une planète est dite en enfance lorsque sa longitude, dans un signe donné, n'a pas atteint 05°. En un tel état, la planète s'avère incapable de pleinement protéger et promouvoir ses attributs.
La vieillesse
Une planète est dite âgée lorsque sa longitude, dans un signe donné, a franchi la limite des 25°. En un tel état, la planète s'avère également incapable de pleinement protéger et promouvoir ses attributs.
Le domicile
Chaque signe du zodiaque est le lieu de résidence, le domicile, d'une planète particulière. Il est dit qu'une telle planète gouverne son domicile ou encore qu'elle maîtrise ou est maîtresse de son domicile. Située en son domicile, une planète connaît un état favorable à la génération et au développement de ses attributs, tant qu'elle ne connaît pas dans le même temps l'état d'enfance, de vieillesse ou de chute en navamsa.
Les douze signes du zodiaque, du Bélier aux Poissons, sont respectivement gouvernés par les planètes suivantes: Mars, Vénus, Mercure, Lune, Soleil, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Saturne, Jupiter.
Les luminaires n'ont qu'un seul lieu de résidence; les autres planètes, deux. Les nœuds lunaires n'ont pas de domicile.
Le signe moolatrikona
Les cinq planètes qui gouvernent deux domiciles connaissent en l'un de ces deux domiciles un état planétaire encore plus favorable à leurs attributs. Ce domicile particulier est appelé leur signe moolatrikona (abrégé en MT). Quand une planète est située en son signe moolatrikona, ses attributs fleurissent avec la plus grande aisance tant qu'elle ne connaît pas dans le même temps l'état d'enfance, de vieillesse ou de chute en navamsa.
Le Lion est le signe MT du Soleil. Le Cancer est le signe MT de la Lune. Le Bélier est le signe MT de Mars. La Vierge est le signe MT de Mercure. Le Sagittaire est le signe MT de Jupiter. La Balance est le signe MT de Vénus. Le Verseau est le signe MT de Saturne. Rahu et Ketu ne possèdent pas de signe moolatrikona.
L'exaltation
Les sept planètes et les deux nœuds lunaires connaissent cet état planétaire particulier lorsqu'ils sont positionnés dans certains signes. Cet état est très favorable au développement des attributs de la planète tant que cette dernière ne connaît pas dans le même temps l'état d'enfance, de vieillesse ou de chute en navamsa.
Le Soleil est exalté dans le signe du Bélier. La Lune est exaltée dans le signe du Taureau. Mars est exalté en Capricorne, Mercure en Vierge, Jupiter en Cancer, Vénus en Poissons, Saturne en Balance, Rahu en Taureau et Ketu en Scorpion.
La chute
Les sept planètes et les deux nœuds lunaires connaissent cet état planétaire particulier quand ils occupent les signes opposés à leurs signes d'exaltation. Dans un tel état, une planète s'avère incapable de protéger et de promouvoir ses attributs.
Le Soleil est en chute dans le signe de la Balance. La Lune est en chute dans le signe du Scorpion. Mars en en chute en Cancer, Mercure en Poissons, Jupiter en Capricorne, Vénus en Vierge, Saturne en Bélier, Rahu en Scorpion et Ketu en Taureau.
La combustion
Lorsqu'une planète s'approche de trop près du Soleil, elle est dite combuste. On appelle orbe de combustion l'étendue en degrés de longitude comptés sur l'écliptique en-dessous de laquelle la planète est considérée comme combuste.
Dans le système Choudhry, la Lune est considérée combuste lorsqu'elle est située à moins de 12 degrés du Soleil. Mars est considéré combuste dans un orbe solaire de 17 degrés, Mercure dans un orbe solaire de 14 degrés, Vénus dans un orbe solaire de 10 degrés, Jupiter dans un orbe solaire de 11 degrés et Saturne dans un orbe solaire de 15 degrés.
Les nœuds lunaires ne reflétant aucune lumière ne sont jamais considérés combustes.
L'état de combustion affaiblit considérablement les attributs généraux et les significations accidentelles d'une planète et rend ainsi celle-ci incapable de protéger ses attributs et significations lorsqu'elle est soumise à des transits de planètes maléfiques. Lorsqu'une planète combuste cumule d'autres causes de faiblesse, ce qu'elle signifie ne voit même pas le jour dans l'existence du natif.
La nature accidentelle du Soleil joue un rôle important à l'égard des planètes touchées par la combustion.
Si le Soleil est une planète bénéfique accidentelle, alors la conjonction étroite du Soleil avec une planète combuste, en général, magnifie les résultats de cette dernière. Toutefois les attributs de la planète combuste restent vulnérables et connaissent détérioration et contretemps pendant les transits prolongés des planètes maléfiques.
Si le Soleil est une planète maléfique accidentelle, alors toute conjonction étroite du Soleil avec une planète combuste devient une affliction très dommageable pour cette planète.

Maître, dispositeur et significateur
Dans un thème astrologique, tout signe moolatrikona est hébergé dans une maison donnée. Le gouverneur de ce signe moolatrikona est appelé le maître de la maison hôte. En devenant la maîtresse d'une maison, une planète en acquiert la propriété et devient porteuse des significations propres à cette maison. Ainsi toute planète est à la fois détentrice d'attributs généraux qui lui sont propres par essence, tout en étant porteuse des significations, par nature accidentelles, de la maison qu'elle maîtrise.
Lorsqu'une planète est présente en un signe moolatrikona qu'elle ne gouverne pas, elle est l'hôte d'une maison qu'elle ne maîtrise pas. Le maître de la maison qui l'accueille est nommé son dispositeur .
En plus de la maîtrise d'une maison donnée, chaque planète se comporte comme le significateur de certaines maisons, en en faisant connaître certaines qualités. Ainsi le Soleil est-il significateur des maisons I, II, IX et X, et la Lune est significatrice de la maison IV. Mars est significateur des maisons III et X. Mercure est significateur des maisons VI et X. Jupiter est significateur des maisons II, V, IX et XI. Vénus est significatrice des maisons IV, VII et XII. Saturne est significateur des maisons VIII.

L'état terrestre d'une planète
Par état terrestre des planètes, il faut comprendre toute détermination accidentelle s'imposant aux planètes en raison de la position natal du degré ascendant. La maîtrise d'une maison particulière (dans le thème natal tout autant que dans un thème de subdivision), la position en maison et les aspects et conjonctions reçus à la fois par la cuspide de la maison qu'elle maîtrise et par la cuspide de la maison qu'elle occupe sont autant de déterminations accidentelles.
La modalité bénéfique ou maléfique d'une planète est une détermination accidentelle et relève donc également de son état terrestre.

Planètes bénéfiques et planètes maléfiques
Les planètes maîtresses des maisons VI, VIII et XII sont qualifiées de planètes maléfiques, tout comme le sont Rahu et Ketu. Toute autre planète est qualifiée de planète bénéfique. La modalité bénéfique ou maléfique est une condition accidentelle que conservent les planètes dans leurs mouvements de transit.
Les planètes maléfiques sont source de souffrance pour tout lieu ou toute planète qu'elles regardent étroitement. Les planètes bénéfiques sont source de soutien pour tout lieu ou toute planète qu'elles regardent étroitement.
Le maître de la maison VIII est considéré comme la planète la plus maléfique (en abrégé: MMP , de l'anglais Most Malefic Planet). A défaut de signe moolatrikona en maison VIII, la planète la plus maléfique est le maître de la maison XII. Et lorsque la maison XII n'héberge pas un signe moolatrikona, Ketu endosse cette fonction.
Le maître de la maison IV est considéré comme la planète la plus bénéfique (en abrégé: MBP , de l'anglais Most Benefic Planet). A défaut de signe moolatrikona en maison IV, la planète la plus bénéfique est le maître de la maison IX. Et lorsque la planète la maison IX n'héberge pas un signe moolatrikona, le maître de la maison II endosse cette fonction. Pour un ascendant Balance, le maître de la maison III est MBP.

Planètes yogakaraka
Les planètes qui régissent l'une des maisons ci-après indiquées et dont le domicile non moolatrikona est l'hôte de l'une de ces mêmes maisons sont appelées planètes yogakaraka. Les maisons concernées sont les maisons I, IV, V, VII, IX et X. Une planète yogakaraka est une planète bénéfique de première importance qui favorise considérablement, quand elle est puissante, toute planète ou cuspide avec laquelle elle est en conjonction ou aspect étroit.
Seules trois planètes répondent à la définition d'une planète yogakaraka. Mars est yogakaraka pour les natifs des ascendants Cancer et Lion. Vénus est yogakaraka pour les natifs des ascendants Capricorne et Verseau. Saturne est yogakaraka pour les natifs des ascendants Taureau et Balance.
La qualité yogakaraka d'une planète est une détermination accidentelle et relève donc de l'état terrestre de la planète.

Planètes affligées et planètes affligeantes, notion de soutien
Est considérée comme affligée toute planète en conjonction étroite ou recevant l'aspect étroit d'une planète maléfique accidentelle. Lorsqu'une planète affligée est dans le même temps affaiblie, ses attributs généraux et les significations de la maison qui héberge son signe moolatrikona sont endommagées.
Est considérée comme affligeante toute planète maléfique accidentelle.
Les afflictions, toute comme les aspects et les conjonctions, sont dites exactes, étroites ou larges, selon la distance qui sépare la planète affligée du degré regardé exactement par la planète affligeante.
Lorsqu'une planète faible est étroitement affligée, ses attributs et significations souffrent et ne fructifient qu'avec difficulté et retard. Lorsqu'une planète faible est exactement affligée, ses attributs et significations souffrent d'empêchement. En de telles circonstances, le jugement de la fructification des attributs et des significations de la planète affligée repose sur la juste appréciation de son degré de faiblesse.
Les afflictions peuvent également affecter les cuspides. Lorsqu'une planète n'est pas corporellement affligée mais connaît l'affliction de la cuspide de sa maison, seules ses significations accidentelles souffrent.
Lorsqu'une planète ou une cuspide est étroitement ou exactement regardée par une planète bénéfique accidentelle forte ou puissante, elle reçoit le soutien de cette bénéfique qui l'aide ainsi à maintenir et à défendre ses attributs et significations.

Thèmes de subdivisions
La division des signes du zodiaque par un nombre entier donné crée une succession de subdivisions d'égale étendue à l'intérieur de chaque signe. En donnant à chacune de ces subdivisions le nom de l'un des signes du zodiaque selon leur ordre régulier et en notant dans quelle subdivision tombe chacune des planètes natales, il est défini un nouvel arrangement (lat. harmonia) des positions planétaires natales, appelé thème de subdivision, fréquemment abrégé par les lettres DC (de l'anglais Divisional Chart) suivies du nombre entier ayant servi de diviseur.
Chaque thème de subdivision éclaire un aspect particulier de la vie du natif et n'est dûment considéré que lors de l'étude de ce même aspect de la vie au moyen des divers facteurs du thème natal qui l'éclairent.
Il est fait un usage plus important du DC9, également appelé navamsa, en ce sens qu'il est conjointement examiné avec le thème natal pour évaluer les puissances planétaires.

Puissances des planètes

La considération des conditions célestes et terrestres que connaissent les planètes permet d'estimer leurs puissances respectives.
Chaque planète manifeste sa vertu au travers de ses divers conditionnements. La force ou la faiblesse d'une planète nous renseigne sur sa capacité de protéger ou non de manière satisfaisante ses attributs et significations lors des transits maléfiques qui l'accablent et lors des sous-périodes planétaires qui l'activent. Le surplus de force accorde à la planète la puissance nécessaire pour promouvoir de façon constante ses attributs et significations.
La puissance natale des planètes varient aussi en fonction des forces et des faiblesses des planètes en transit.

La faiblesse des planètes

Les critères de faiblesse sont nombreux. Tous n'affaiblissent pas une planète selon le même quantum. Plusieurs critères de faiblesse présents dans le même temps ajoutent leurs effets. Voici la liste exhaustive des critères qui affaiblissent les planètes, ordonnés selon leurs effets décroissants.
a) La réception par la cuspide de la maison maîtrisée d'une conjonction exacte ou d'un aspect exact provenant d'une planète maléfique accidentelle [ce critère exige une connaissance précise de l'heure natale].
b) La réception par la cuspide de la maison occupée d'une conjonction exacte ou d'un aspect exact provenant d'une planète maléfique accidentelle [ce critère exige également une connaissance précise de l'heure natale].
c) La réception d'une conjonction exacte ou d'un aspect exact provenant d'une planète maléfique accidentelle.
d) La combustion.
e) La présence en maison VI, VIII ou XII. Ce critère devient caduc si la planète occupe son signe moolatrikona.
f) La chute.
g) L'état d'enfance ou de vieillesse.
h) La chute en navamsa [la chute d'une planète en navamsa affaiblit tous les attributs et toutes les significations de la planète alors que la chute de la même planète dans tout autre thème de subdivision n'affaiblit que ses attributs et significations liés aux aspects de la vie sur lesquels renseigne le thème de subdivision considéré].
i) La faiblesse de son dispositeur.
j) Concernant la Lune, sa présence à moins de 72° du Soleil. Ce critère est mineur.
Nota Bene: Pour ces trois premiers critères, la limite de l'affliction exacte est portée à 2° dans les cinq cas d'empêchement suivants:
1) L'affliction émane de la planète la plus maléfique;
2) L'affliction émane d'une planète maléfique située en maison VI, VIII ou XII;
3) L'affliction procède d'une conjonction avec Rahu ou avec Ketu;
4) L'affliction émane d'une planète maléfique elle-même affligée;
5) Plusieurs afflictions étroites affectent simultanément la planète ou la cuspide.

La force des planètes

Une planète est jugée forte lorsqu'elle n'est pas affaiblie. Une planète forte protège ses attributs et ses significations, une planète puissante les promeut. Une planète accroît sa force et augmente diversement sa puissance dans les situations suivantes:
a) Elle est dans la force de l'âge, c'est à dire située entre les 10° et 20° de longitude du signe qu'elle occupe.
b) Elle occupe, en navamsa ou dans d'autres thèmes de subdivision, l'un de ses domiciles ou son signe d'exaltation ou le signe moolatrikona d'une planète puissante.
c) Elle reçoit le soutien étroit d'une ou de plusieurs planètes bénéfiques fortes ou puissantes.
d) Elle occupe son signe d'exaltation ou son signe moolatrikona ou son second domicile.
e) Elle regarde étroitement la cuspide qu'elle maîtrise ou bien est étroitement conjointe à la cuspide de la maison qu'elle occupe, et tout particulièrement si elle est en l'ascendant.
f) Son dispositeur est fort ou puissant.

La force des maisons
La force d'une maison est jugée au moyen de la force de son maître, de la puissance de son significateur, et tient compte tout autant de l'étroitesse que de la modalité bénéfique ou maléfique des conjonctions et aspects reçus par sa cuspide.

Planètes héliocrates
Les planètes, autre que le Soleil, maîtresses des maisons II, III et IX sont des planètes héliocrates. Elles ont le pouvoir de donner les mêmes effets que le Soleil lorsqu'elles sont puissantes.

Transits ternaires
Les positions de transit ont trois modes différents et simultanés d'action: elles ont un effet sur les positions natales par conjonction et par aspects; elles reçoivent l'influence des positions natales par conjonction et par aspects; elles interfèrent entre elles par conjonction et par aspects.

Liaisons entre périodes, sous-périodes et transits
Lorsque le maître de période est une planète maléfique accidentelle, seules les sous-périodes de planètes bénéfiques puissantes et bien placées donnent de bons résultats. Les sous-périodes de planètes bénéfiques affaiblies ne produisent alors que de faux espoirs et les sous-périodes de planètes maléfiques sont davantage pernicieuses.
Lorsque le maître de période est une planète bénéfique accidentelle, les sous-périodes de planètes maléfiques produisent de moindres souffrances et les sous-périodes de planètes bénéfiques sont davantage favorables.
Les promesses du thème natal fructifient durant les sous-périodes des planètes qui les signifient, avec d'autant plus d'aisance que ces dernières sont puissantes.
La sous-période d'une planète active tout à la fois les attributs généraux de cette planète, ses significations accidentelles, les significations de la maison qu'elle occupe et l'ensemble des aspects qui s'exercent étroitement sur elle et sur la cuspide qu'elle maîtrise.
Le Système Choudhry étudie la constante interaction entre les positions natales (planètes et cuspides) et les positions de transit des planètes en observant tout autant les aspects qui s'opèrent entre planètes en transit que les aspects s'opérant du ciel de transit sur le ciel natal et du ciel natal sur le ciel de transit. Les planètes en transit produisent leurs fruits à chaque fois qu'elles regardent le maître de sous-période ou sont regardées par lui.

La lecture du thème
Lire un thème astrologique consiste à éclairer un aspect de l'existence d'un natif ou d'une situation en rassemblant et comparant les promesses des divers témoignages qui dans le thème renseignent chacun sur un élément particulier de cet aspect. Les états terrestres et célestes des planètes considérées à cette fin témoignent de ces promesses tant par leurs conditions natales que par leurs conditions de transit.